Noël Pardon's sculptures

wood		metal		lightable

Né à Neuilly sur Seine en décembre 1916, d'une mère corse, Marie Galtier, Secrétaire auprès du Président R. Poincaré puis Inspectrice Générale des Services Administratifs en lien avec les questions de Santé, et d'un père bourguignon, Victor Pardon, journaliste-économiste au journal L'Information.

(Ce dernier vivra au Château de Rosey, Saône et Loire de 1939 jusqu'en 1975, ceci a son importance car le château sera en zone libre et permettra de cacher quelques personnes recherchées par la gendarmerie).

Brillantes études, Externe des Hôpitaux de Paris à 23 ans.

Mobilisé dans le Corps Médical de l'armée en 1939.

Septembre 1939, mariage à La Guiche avec Doëte Lagros de Langeron, dont la mère Marcelle Chavenon, Lagros de Langeron possède le Château de Veullerot depuis 1912.

Dès sa démobilisation, il s'installe définitivement à Veullerot où il exercera la médecine générale nuit et jour dans des conditions difficiles, circulant souvent à bicyclette par manque d'essence.

Naissance de sa fille Isabelle en 1941 au Château de Veullerot et en 1945 naissance de sa deuxième fille Sylvie à Neuilly sur Seine.

Dès son installation à Veullerot, il y crée une petite ferme avec deux vaches, un cheval, des chèvres, des poules et des lapins, cultive le potager.

La vie s'organise, il rassemble sa famille et des amis qui vont rester de nombreux mois, les journées sont créatives, les rencontres sont une occasion d'échanger des savoirs, ils font des ateliers de peinture, de musique, de poésie et c'est là que Noël commence à peindre réellement n'ayant jamais eu le temps au paravent d'exercer son talent.

1946 : première création : La chambre d'enfants, un vaste planisphère qui montre les 5 continents, peintures et bas-reliefs donnent du monde une vue exotique propre à chaque continent, le monde est bien vivant avec ses caractéristiques et ses couleurs.

1947 : 3 immenses fresques dans la salle à manger, dans l'esprit de Matisse et de Picasso. Des personnages royaux, un cheval, une femme sur une plage...la peinture est mate et colorée.

Participation à la décoration du Hall avec Roger Morel (artiste réaliste) peintures des paysages du parc, 5 grands panneaux peints à l'huile, toujours en parfait état, ainsi qu'à 2 fresques romantiques (femme s'éloignant sur une allée sablée, paysage italien) dans deux chambres.

Pendant les années de guerre il fait secrètement de la résistance, et intègre le Maquis Bayard (cf. "Notre Maquis", texte et illustrations de N.Pardon), ce qui lui vaudra la Croix de Guerre 39-45, la Médaille de la Résistance.
Il sera médecin du groupe FFI Bayard et de la 1ère Brigade de Choc de la Première Armée.

Fin 1948, retour à Paris pour y exercer une autre médecine : La Médecine de Travail qui en est à ses balbutiements, il deviendra leader en la matière et aura des postes internationaux jusqu'à la fin de sa carrière vers les années 1978.

Mais pendant toutes ces années il n'abandonnera jamais tout ce qui est créatif, il fera des sculptures en fil de fer, en papiers collés, en bois, il fera une tapisserie de 2.50m x 3m un peu dans l'esprit de Bissière (amas de de bouts de chiffon cousus) il aura toujours un crayon ou un stylo pour dessiner un projet futur, parmi ses créations il y aura des œuvres "A la manière XVII ème ou XVIII ème" que contemporaines.

1949 : une toile au Salon d'Automne et une apparition à la Galerie Jeanne Bûcher, une fresque immense dans une usine, il n'a jamais essayé de commercialiser ses réalisations.

En 1978 il se réinstalle à Veullerot. Il tente de transmettre son savoir lors d'une brève expérience d'enseignement de la sculpture à l'école de Liernais. Il continue de sculpter et de peindre jusqu'à sa mort en avril 2000.

On peut considérer qu'il y a environ une cinquantaine de sculptures, allant de 40 cm à 200 cm.

Les sculptures que vous voyez ici ne sont que quelques miettes de son œuvre créatrice.

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